Description :
Il est parfois normal de penser que ceux et celles qui sont activement engagés dans l’étude des problématiques migratoires gardent toujours à l’esprit la relativisation du concept de santé mentale. Ces intervenant.e.s sont appelé à prendre en considérations un bon nombre de facteurs tels que :
Les modèles culturels, traditions et populaires et bien d’autres spécificités propres à la communauté immigrante.
Cette confrontation amène les thérapeutes à modeler leurs connaissances acquises sur la base d’un savoir occidental et conventionnel.
Il est certain qu’ils/elles sont amené.e.s à adopter et à opérer un nouvel étalonnage de leur savoir-faire habituel.
Dans tous les cas, il s’avère crucial pour tout.e intervenant.e de faire la distinction entre une altérité culturelle avec une aliénation mentale.
Dans ce contexte, nous allons tenter de répondre aux questions suivantes : comment les intervenant.e.s perçoivent-ils/elles les besoins de la clientèle issue de la communauté immigrante ? En quoi les besoins de cette clientèle diffèrent-ils ou sont-ils similaires aux besoins de la clientèle habituelle (occidental et conventionnel)? Le fait de travailler avec une clientèle issue de la communauté immigrante influence-il les modes d’interventions habituellement adoptés par les intervenant.e.s?